À quoi sert la particule ko ?
La particule [brown]ko[/brown] permet d’expliciter un propos ou une pensée rapportés à la suite d’un verbe de déclaration (ex. [brown]ie[/brown] ‘dire’), de volonté (ex. [brown]alan [/brown] ‘vouloir’) ou d’opinion (ex. [brown]uan [/brown] ‘penser’) et, de manière plus générale, à la suite d’expressions qui réfèrent à des actes de parole ou de pensée. Cette complétive, qui explicite ce qui est dit ou pensé à la suite de [brown]ko[/brown], peut être une proposition complète ou se réduire à un seul mot.
[brown]Yele ni in ko Maria.[/brown] ‘Mon nom, c’est Maria.’
[brown]Nina ci ie ko orengo. [/brown] ‘Nina dit merci.’
[brown]Maria ci ie ko Nina ci carajewe ibet. [/brown]
‘Maria dit que Nina comprend vite.’
Il existe trois particules [brown]ko[/brown] homonymes, attention à ne pas les confondre. Par exemple, dans [brown]Maria ci ie ko ci ele ko ko ada i Nengone[/brown] ‘Maria dit qu’il pleut encore (à l’est) à Maré’, on trouve :
– le [brown]ko [/brown] introducteur des complétives (exemple : [brown]Ci ie ko nge ? [/brown] ‘Ça veut dire quoi ?’)
– le [brown]ko [/brown] marque sujet (exemple :[brown] Nge ko om ? [/brown] ‘Qu’est-ce que c’est ?)
– le [brown]ko [/brown] adverbe qui signifie ‘encore, toujours’ (exemple : [brown]Ci ele ko.[/brown] ‘Il pleut encore.’) |