Le choix de ne pas prendre des noms en nengone pour chaque personnage n’est pas annodin. Chaque nom en nengone appartient à un clan et a son histoire. Patrice Godin (Chroniques du pays kanak, tome 1, p. 54) rappelle que « le “nom” donné par le père et les siens à la naissance renvoie à différents principes qui pour n’être pas vitaux, n’en sont pas moins socialement importants. À chaque nom correspond un tertre où construire sa maison, une terre à cultiver, un rang dans la hiérarchie du lignage, une fonction cérémonielle et une multitude de relations d’échanges ».
Dans une histoire fictive, il serait imprudent de donner de véritables patronymes en usage à Maré. Ce serait mal vu par les groupes détenteurs de ces noms.