En français, la forme du verbe varie en fonction, d’une part, de l’expression de la temporalité, et, d’autre part, de l’accord en personne, en nombre et parfois en genre avec le sujet. En revanche, en nengone comme dans de nombreuses langues océaniennes, le noyau verbal ne se fléchit pas pour ces attributs grammaticaux. Les flexions du verbe français (la conjugaison) sont une source de complexité formelle, laquelle s’accroit encore davantage avec les verbes les plus irréguliers dont la forme du radical est affectée par le codage de la temporalité, du nombre et de la personne. C’est le cas par exemple du verbe aller dont le radical présente quatre variantes :
Inu |
ci |
hu. |
|
Je |
v-ais.
|
Eje |
ci |
hu. |
|
Nous |
all-ons.
|
Inu |
co |
hu. |
|
J’ |
ir-ai. |
|
Co |
hu ke in… |
Il faut que |
j’ |
aill-e…
|